Des Diablerets à la Gemmi
Haute Route “grand blanc & belles cabanes” (5 jours)
J1 — Glacier des Diablerets → Geltenhütte
On s’échappe par le Tsanfleuron, grand plateau immobile, comme une mer blanche figée. Au loin, le Sanetsch ouvre la porte d’un vallon secret : neige froide, parois calcaires. Arpelistock (3036) La cabane apparaît au dernier moment — bois qui crépite, première tournée de thé, et déjà l’impression d’être très loin.
Ambiance : mise au large, douceur de début de raid.
J2 — Geltenhütte → Sommet du Wildhorn(3250) → Wildhornhütte
On remonte tranquillement sur le glacier, puis la crête finale du Wildhorn s’offre sans esbroufe : panorama XXL sur Oberland & Valais. La descente côté Iffig déroule en grandes courbes « moquette ». La Wildhornhütte accueille les cuisses qui tirent avec un sourire et une soupe bien salée.
Ambiance : vrai sommet, grande classe et beau ski.
J3 — Wildhornhütte → Wildstrubelhütte
Journée de traverse : cols doux, replats qui appellent le pas glissé, et la Plaine Morte à l’horizon — un désert blanc qui donne des idées. La Wildstrubelhütte (2793 m) est posée comme un belvédère : coucher de soleil sur des kilomètres de neige, silence total.
Ambiance : étape de lien, grand paysage, cabane perchée.
J4 — Wildstrubelhütte → Wildstrubel → Lämmerenhütte
Départ tôt, trace qui grimpe au Wildstrubel. Là-haut, on tourne sur soi-même pour tout voir : Valais, Berne, mille arêtes. Puis la meilleure partie : une longue descente fluide par le Lämmerengletscher jusqu’à la Lämmerenhütte. Café, gâteau, rires — la journée parfaite.
Ambiance : sommet signature + ski-plaisir qui n’en finit pas.
J5 — Lämmerenhütte → Col de la Gemmi
Derniers mètres au-dessus du Daubensee, la lumière se reflète sur la glace du lac, et la Gemmi arrive comme une ligne d’arrivée suspendue.
Ambiance : finale en douceur, grand balcon panoramique.

